VENGEANCE DU SHÉRIF (LA)

Synopsis

Deux jeunes pistoleros attendent dans un village mexicain proche de la frontière, ils attendent un train qui approche. A l’arrêt du train des officiers militaires descendent suivis d’un peloton. Ils approchent d’une eglise d’où sont extraits une poignée de peones. Placés contre un mur ils sont fusillés par le peloton. Les deux jeunes pistoleros ont profité de l’attraction de l’éxécution pour se cacher dans le train. Celui-ci reparti les trois officiers sont retournés dans leur wagon où ils fêtent le succès de leur exaction. Les deux pistoleros s’introduisent dans le wagon et abattent les trois hommes. Puis ils prennent deux chevaux sur un wagon plat et prennent la fuite. Ils se retrouvent séparés par les circonstances. Pendant ce temps un nommé Ben Kane est mandaté pour remettre la justice et la loi dans une ville nommée Lordsburry…

CRITIQUE

Burt Kennedy est un spécialiste du film d’action. C’est un scénariste qui a écrit beaucoup de westerns. Ici il adapte un roman.

A cette occasion il met aussi en scène.

Pas sûr qu’il ait eu raison.
Le film souffre de plusieurs maux :
Tout d’abord un prologue un peu trop long qui installe le film sur un faux rythme. Le prologue s’enchaîne sur une longue chevauchée d’une diligence, qui n’apporte rien. Ce n’est qu’une fois dans la ville de Landsburry que les choses s’améliorent même si pour le coup le récit n’a plus d’originalité.

Reste que le casting est plutôt bon. Robert Mitchum en tête mais les deux jeunes Robert Walker Jr. et David Carradine ne sont pas en reste. Le duo Mitchum-Walker fonctionne très bien.

La fin du film est totalement déceptive.

La musique de Shelly Manne est à base d’harmonica pour instrument principal et de percussions originales d’ustensiles de cuisine. Cependant elle ne fait jamais décoller le récit. En début de film elle pénalise même le film.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le long échange de coups de feu entre le shérif et le jeune Billy retranchés dans la prison et les tueurs de Boone placés sur les toits de la ville de Lordsburry.

L’ANECDOTE

NOTE : 11/20