Synopsis
Jake Sully est un ancien marine. Il est paralysé et ne se déplace qu’en fauteuil roulant. Il est amené à remplacer son frère décédé sur la planète Pandora. Cette planète recèle un minerai très rare que les humains veulent exploiter. Mais les habitants de cette planète les Na’vi refusent de quitter les lieux du gisement qui se situe sur un de leur sanctuaire. La guerre menace. Grâce à un avatar (enveloppe de Na’vi contenant de l’ADN humain) inventé par le docteur Grâce à Augustine, il permet à Jake enfermé dans un caisson de prendre possession de l’avatar, de se mouvoir avec par la pensée et ainsi d’approcher les Na’vi afin de négocier leur retrait du lieu où se trouve le gisement…
CRITIQUE
James Cameron ne sait pas faire dans la demi-mesure.
12 ans après le succès planétaire de son film « Titanic« , James Cameron ré-invente une nouvelle technique de cinéma: la 3D, qui jusque là n’avait que peu de succès dans les salles. Non en nombre d’entrées mais en nombre de salles équipées pour la projection 3D. Ce film a bousculé les réseaux de salles les poussant à investir dans cette nouvelle projection sans bobine, ce qui a permis à un grand nombre de spectateur de bénéficier de la technologie.
Quant au film lui-même, il est une grande réussite.
Basé sur un scénario de western du genre « Danse avec les loups » (« Dance with wolwes« ) (1990) de Kevin Costner racontant l’histoire d’un soldat de l’armée américaine qui au contact des indiens finit par devenir indien. Ici le soldat américain devient Na’vi au contact des Na’vi et défend leur civilisation contre ceux qui lui donnent des ordres.
Donc un scénario connu et rôdé, mais le génie du film réside dans les décors et l’animation de la faune et de la flore de la planète Pandora ainsi que des Na’vi.
L’invention visuelle pour animer cette planète imaginaire est une merveille spectaculaire.
James Cameron a eu l’intelligence de ne pas s’entourer de stars qui écraseraient les personnages. Peu sont ceux qui connaissaient Sam Worthington et Zoe Saldana dans les deux rôles principaux.
La musique de James Horner accompagne généreusement le film.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Jake dompte son Ikran (genre de dragon volant). Dans un décor fabuleux et le tout animé par des images virtuoses. Très impressionnant avec la 3D.
L’ANECDOTE
Un tournage de 2 ans et demi, le plus gros budget de production jamais engagé, et les plus grosses recettes jamais engrangées dans l’histoire du cinéma. « Avatar » est le film de tous les records.