Synopsis
Porter un petit malfrat qui vit de larcins sans grande envergure décide avec Val Resnik un complice de braquer des chinois qui transportent de l’argent du trafic de drogue. Mais Val n’est pas partageur et veut garder les 140 000 dollars pour lui seul. Il abat Porter. Mais celui-ci n’est pas mort et six mois plus tard il décide de se venger. Val Resnik est protégé par la mafia de Chicago et n’a pas l’intention de rendre la part du braquage de Porter. Porter décide donc de s’en prendre à l’organisation il doit aussi faire face à deux flics ripoux qui ont bien l’intention d’empocher le fric…
CRITIQUE
Excellent divertissement.
Ce film a une réputation de noirceur, mais c’est surtout une parodie de genre. Les scènes de violence sont souvent désamorcées par un humour ravageur.
Les scènes d’anthologie sadomasochistes de Lucy Liu sont une grande réussite.
La voix off permet aussi de dédramatiser le propos. La photographie de Ericson Core qui ramène le film vers le noir et blanc contribue à donner au film un aspect intemporel.
Mel Gibson tient le rôle magnifiquement ainsi que Gregg Henry en petite frappe.
Pas une seconde d’ennui pour ce film qui se paye des seconds rôles de luxe. Bref un scénario impeccable (les invraisemblances étant assumées), esthétisme et interprétation sans fioriture. De l’entertainment comme on aimerait en voir plus souvent.
La ville de Chicago est magnifiquement filmée.
Bonne musique de Chris Boardman qui lorgne vers Lalo schifrin.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Porter est dans la chambre de Val Resnik qui dort avec la prostituée sadomasochiste Pearl. Pearl tabasse avec plaisir son client devant les yeux ravis de Porter.
L’ANECDOTE
Mel Gibson producteur du film mais aussi réalisateur oscarisé « Braveheart » (1996), aurait supplanté son réalisateur dans le tournage de certaines scènes dont il aurait été insatisfait.