Synopsis

Règne de Louis XIII, le jeune d’Artagnan quitte son Béarn natal pour se rendre à Paris et devenir mousquetaire comme son père. Mais en chemin il est moqué par un certain Rochefort. D’Artagnan veut le provoquer ne duel mais il est assommé par les sbires de ce dernier. Et la lettre que lui avait donné son père pour le capitaine de Tréville est dérobée. Arrivé au quartier général des mousquetaires, il trouve le capitaine de Tréville sermonnant trois de ses hommes qui sont tombés dans un guet-apens des gardes du cardinal Richelieu…

CRITIQUE

Assurément un des meilleurs « Trois mousquetaires » réalisés jusqu’ici.
Avec celui de Henri Diamant-Berger (1921) cf « Les trois mousquetaires« .

Fidèle au roman dans sa trame mais surtout dans son esprit.
Certes les scènes d’escrime sont un peu datées, mais les prouesses chorégraphiques de Gene Kelly (1912-1996) donnent à ces scènes un peps inédit et rafraîchissant, dont bien du monde de nos jours devraient en prendre de la graine.

Lana Turner (1921-1995) en Milady est vénéneuse à souhait et Van Heflin (1908-1971) en Athos est remarquable. Sa confession à d’Artagnan dans une ivrognerie lucide est magnifique.

On peut dire que les acteurs sont bien trop vieux pour leurs personnages, mais cela encore passe.

George Sidney (1916-2002) nous emballe tout cela dans un technicolor certes un poil criard mais somptueux. Le principal défaut sont les costumes  flambants neufs, mais le rythme… Quel rythme! Un pur régal et un bel hommage à Alexandre Dumas qui en connaissait un rayon sur la façon d’accrocher son lecteur.

Le puriste que je suis regrette cependant le sacrifice des deux personnages Aramis et Porthos et la disparition du geôlier Felton. Mais le film ne dure que deux heures et il est évident qu’il faut élaguer dans le roman colossal de Dumas.

La musique de Herbert Stothart est une épopée à elle seule. Hélas introuvable!

A voir aussi pour les scènes de cavalcades menées comme une attaque du 5ème de cavalerie.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le premier duel avec Jussac un sommet chorégraphique du combat à la rapière.

L’ANECDOTE

George Sidney signera un autre grand film de cape et épée « Scaramouche » (1952) avec Stewart Granger et Janet Leigh.

NOTE : 15/20

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