Synopsis
Une équipe de la brigade des stups est infiltrée dans une cité pour surveiller les faits et gestes d’un réseau de trafic de drogues. Mais après avoir été repérés, alors qu’ils sont sur le point d’évacuer, ils sont sauvagement assassinés. Marek a perdu son meilleur ami. Il est rapidement muté au sein d’un groupe d’infiltration pour entrer dans un réseau de « go fast », trafiquants qui font remonter la drogue du Maroc en voiture rapide par les autoroutes d’Espagne. Après avoir subi un entraînement digne des commandos militaires, il est rapidement contacté pour entrer dans un réseau ayant besoin d’un conducteur de bolide…
CRITIQUE
Le départ du film s’avère très classique sur le plan scénaristique: un flic perd son meilleur ami (flic) et repart sur une nouvelle enquête qui le mênera à l’assassin de son pote.
Voila pour le fond.
Petite nouveauté, le réalisme de la réalisation. Caméra à l’épaule ou constamment en mouvement, image au gros grain comme ces reportages dont nous abreuve les chaînes de télévision depuis quelques années.
Voici pour la forme signée Olivier van Hoofstadt.
Est-ce que tout cela fait un bon film?
A mon avis cela reste à démontrer.
Car le film a de grosses lacunes qui viennent pour beaucoup de maladresses scénaristiques (mauvaise gestion du personnage d’infiltré côté police américaine qui se dévoile une fois le réseau démantelé), ou de dialogues un peu bêtas (mais ça c’est la marque de fabrique Europa Corp) la npoite de production détanue par Luc Besson.
La réussite du film réside dans ses scènes d’action plutôt prenantes, et un Roschdy Zem toujours impeccable.
Le film offre aussi à de nouvelles têtes (Frédéric Epaud, Catalina Denis, Jean-Michel Fête) la possibilité de défendre des personnages importants et de se faire remarquer (ou non) pour de futures productions.
Quant à la bande sonore de Alexandre Azaria elle est plus proche de la nuisance sonore que de la musique.
Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à nos jours.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’entraînement de commando que subit Marek. Seuls moment un peu humoristiques de ce métrage.
L’ANECDOTE
Le film naît d’une ébauche de scénario de Jean-Marc Souvira commissaire divisionnaire devenu co-scénariste sur le film. Le projet prendra une forme sérieuse avec la rencontre du scénariste Emmanuel Prévost entré dans l’écurie de réalisateurs de Luc Besson.