Synopsis

Londres, la City, années 2000, Max Skinner, un trader en chef, passe son temps à jouer avec les cours à la hausse ou à la baisse dans le seul but de ramasser la mise et ratisser la concurrence. Pour lui tous les coups sont permis. Seul compte le cash. Il est égoïste, odieux avec ses subordonnés, et ne prend jamais de vacances de peur de se faire piquer son job par un jeune loup. Dans son courrier il reçoit une lettre lui annonçant la mort de son oncle en France et qu’il est le seul héritier. Il se rend sur place. Son héritage se compose d’une jolie maison bourgeoise en Provence et quelques hectares de vigne dont il semble que l’on ne peut en faire que de la piquette, malgré les attentions de Francis Duflot le vigneron. Il apprend qu’il est suspendu une semaine de son poste de travail pour manoeuvres douteuses sur les marchés boursiers. Les souvenirs des plus belles vacances de sa vie de jeune garçon avec son oncle lui reviennent en mémoire, mais il est décidé à vendre le domaine au plus vite. La vie provençale et sa rencontre tumultueuse avec la belle Fanny Chenal vont-ils infléchir sa décision?…

CRITIQUE 

Après « Kingdom of heaven » et un épisode intitulé « Jonathan » du film collectif « Les enfants invisibles« , et avant de reprendre les choses sérieuses avec « American gangster« , Ridley Scott s’offre des vacances en Provence et se la coule douce avec « Une grande année » (un petit film).

La mécanique de la comédie n’est pas très bien huilée, les gags tombent à plat. Les situations sont prévisibles, et le scénario rabâché du méchant homme d’affaires qui s’humanise au contact d’une superbe femme ne surprend plus personne.

Russell Crowe et l’ensemble du casting rame.
Les seuls à tirer leur épingle du jeu sont Albert Finney dans son rôle du défunt oncle et Freddie Highmore dans celui de Max jeune. Leurs scènes étant les plus réussies.
Didier Bourdon est un improbable vigneron et Isabelle Candelier, pourtant grande actrice au fort potentiel comique s’agite en vain.

Musique tout juste illustrative de Marc Streitenfeld qui est devenu le compositeur attitré du réalisateur.

Ridley Scott est aux abonnés absent.
Donc c’est raté, mais il saura se reprendre après ce grand farniente.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Max Skinner en prend des photos du domaine depuis le plongeoir de la piscine vidée, qui cède et notre trader est coincé dans l’impossibilité de sortir de là malgré toutes ses tentatives. Ridley Scott étire la scène inutilement, tout en hachant le montage. C’est longuet et finalement lassant.

L’ANECDOTE

Ridley Scott et Russell Crowe ont tourné ensemble jusqu’à ce jour « Gladiator« , « Une grande année« , « American gangster« , « Mensonges d’Etat » et « Robin des bois« .

NOTE : 09/20

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