Synopsis
Années 2000 en Pennsylvanie le train 777 encombre une voie où doit passer un train avec des enfants. Les deux mécaniciens chargés de déplacer le train font une erreur, le conducteur quitte la locomotive pour courir changer un aiguillage, mais il échoue à remonter dans la machine. Celle-ci se met à accélérer. Le train contient plusieurs wagons de produits hautement toxiques or à l’allure où il se dirige il va arriver à pleine vitesse dans la ville de Stanton où la voie ferrée passe sur un aqueduc en virage. Et à la vitesse où il va passer, c’est le déraillement assuré et la catastrophe inévitable…
CRITIQUE
Que dire de ce machin si ce n’est que l’histoire en partie basée sur des faits réels en 2001 en Ohio, quoique trépidante, est filmée de façon calamiteuse.
Sans parler du montage qui ne laisse pas un plan durer plus de 5 secondes.
Cette chose est truffée d’effets de caméras (ralentis, accélérés, zooms violents, tremblés) qui agacent l’oeil et gènent à la vision du film. Ce style que je nomme « putassier » cache surtout un scénario pas très riche et vraiment très prévisible.
Les acteurs sont tout au long du film sauf le dernier quart d’heure dans des situations statiques. Car si le train file à vive allure nos cheminots sont enfermés dans leur cabine de pilotage et les personnes chargées de la gestion du problème enfermées dans des bureaux. Seule la caméra est en mouvement.
Tony Scott est donc contraint pour faire bouger cette chose de filmer le train, et la loco qui le poursuit, sous toutes les coutures de haut en bas puis de bas en haut, d’avant en arrière et réciproquement. Tout cela est très lassant.
Denzel Washington semble être en roue libre et n’offre pas grand chose à nous mettre sous la dent.
Quant au jeune Chris Pine, il a le charisme d’une endive. Ce qui est assez peu.
Quant à Harry Gregson-Williams il confond musique et barouf.
Bidule affligeant et véritable film catastrophe. Sachant que c’est le dernier opus Tony Scott (1944-2012) dont j’avais tellement aimé son premier long métrage « Les prédateurs » (« The hunger« ), j’eusse préféré que nous nous quittions en de meilleurs termes.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Un train qui a tenté de freiner le train fou en se plaçant devant finit par dérailler dans une explosion énorme. Voire indécente et ridicule car nettement too much et peu crédible, le train suivant avec ses produits ultra dangereux aurait du exploser par la même occasion.
L’ANECDOTE
Le film commencé, un incident de tournage crée le déraillement imprévu d’un train. Surcoût énorme de la production. Le studio Twenties Century Fox demande à Denzel Washington et Tony Scott de revoir leur salaire à la baisse. Denzel Washington se retire. Finalement un nouveau scénario est écrit qui convainc l’acteur de poursuivre l’aventure.