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Synopsis

Etats-Unis années 1960 le monde est en pleine guerre froide. Le général Jack D. Ripper persuadé que l’URSS et les communistes ont envahi les États-Unis et empoisonné l’eau avec du fluor, envoie ses bombardiers B 52 au dessus de l’URSS pour y larguer leur bombe nucléaire. Le président des États-Unis convoque une réunion de crise. Parmi les hommes autour de la table figure le général « Buck » Turgidson interrompu en pleine idylle avec sa secrétaire. Ce dernier convainc le Président qu’il n’y a pas d’autres alternatives que de prévenir son homologue soviétique du drame qui se prépare…

CRITIQUE

Chef d’œuvre d’humour noir sur le thème de la guerre froide qui devient subitement brûlante: 1962 le monde vient d’échapper à une guerre nucléaire durant la crise des missiles à Cuba.

Stanley Kubrick met les rieurs de son côté mais ça fait quand même froid dans le dos.
Politiques et militaires sont mis au pilori et Stanley Kubrick d’enfoncer le clou sur leur incompétence, et leurs décisions criminogènes, qui va jusqu’au recyclage d’anciens criminels de guerre nazis dans les hautes sphères scientifiques.

Peters Sellers qui accumule trois rôles est magnifique. Son docteur Folamour restera dans la mémoire cinéphile comme un grand moment de cinéma.
Et George C. Scott fait des étincelles en général anticommuniste arrogant et sûr de sa force armée.

 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le docteur Folamour explique que la guerre nucléaire étant inéluctable il faut sauver quelques personnes triées sur le volet, pour leur capacités physiques et intellectuelles. Le vieux rêve nazi renaît subitement de ses cendres.

L’ANECDOTE

Peter Sellers devait aussi interpréter un quatrième rôle: celui du pilote de l’US Air Force le commandant TJ « King Kong » mais un ennui technique de l’acteur qui n’arrivait pas à trouver la voix du personnage s’est transformé en ennui de santé.

NOTE : 17/20

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