ANTHONY ZIMMER

Synopsis

France, années 2000, Anthony Zimmer qui vient de se faire une chirurgie esthétique et est méconnaissable est pourtant pourchassé par toutes le polices du monde et par la mafia russe. Ce gangster financier international est insaisissable. Mais Akerman policier français, connaît le point faible de Zimmer c’est une jeune femme prénommée Chiara. Zimmer a fait parvenir à Chiara une lettre dans laquelle il lui demande de monter dans le TGV en direction de Nice et d’accoster dans le train le premier homme voyageant seul qu’elle rencontre…

CRITIQUE

On peut dire de ce polar que c’est une belle réussite.

Jérôme Salle qui a écrit le scénario, nous livre un polar captivant de bout en bout et deux rebondissements. Un en milieu de film un autre, plus prévisible pour les cinéphiles aguerris, sous forme de « twist ending ».

Le réalisateur aime ses acteurs et les filme en les sublimant.
Il joue à fond l’esthétique « carte postale » et ça passe ! Les extérieurs sont magnifiques.

Ce film est un régal pour l’œil et pour l’intellect.

Sophie Marceau atteint une maturité physique et plastique incroyable ce rôle de femme sophistiquée lui va à merveille.
Quant à Yvan Attal qui joue son personnage « en dedans » (c’est à dire qu’il extériorise les sentiments le moins possible) donne à son personnage la transparence nécessaire pour crédibiliser le rebondissement final.
De la belle ouvrage.

La musique de Frédéric Talgorn est elle aussi faite de petites touches de synthétiseur et de samples discrets. Rien de tonitruant donc dans ce polar habile.