RETOUR DE RINGO (LE)
- Antonio Casas, Fernando Sancho, George Martin, Giuliano Gemma, Lorella De Luca, Manuel Muñiz, Nieves Navarro
- Duccio Tessari
- Western, Western italien
- 1965
- Il ritorno di Ringo
- Italie, Espagne
- Duccio Tessari, Fernando Di Leo
- Ennio Morricone
Synopsis
Montgomery Brown dit « Ringo », un soldat de l’armée nordiste rentre de la guerre de sécession dans Mimbres son village. Mais il s’aperçoit que tout le monde le croit mort y compris sa femme et sa jeune fille. Et qu’en plus une bande de mexicain a mis la main sur sa demeure et fait main basse sur le village. Fuentes, le chef de le bande veut épouser la femme de Ringo et pour la forcer à accepter, demande à ce qu »il y ait un simulacre de retour du corps de Montgomery Brown dans un cercueil. Ringo pour récupérer sa famille et rétablir la loi, devra se grimer en mexicain et d’abord convaincre quelques amis à se battre avec lui, avant de créer un mouvement de libération générale…
CRITIQUE
Duccio Tessari est ce que l’on peut appeler un petit maître. Peu de bons films dans sa filmographie.
Et celui-ci est une exception. Basé sur l’Odyssée de Homère et proprement sur le retour d’Ulysse chez lui, ce western italien dit « spaghetti » est plutôt réussi.
Aidé dans l’écriture par Fernando Di Leo qui avait contribué au scénario de « Pour une poignée de dollars » (« Per un pugno di dollari« ) et « …Et pour quelques dollars de plus » (« Per qualche dollaro in più« ), de Sergio Leone.
Duccio Tessari a su amener une trame suffisamment dramatique pour donner de l’intérêt à son film, contrairement à son premier western « Un pistolet pour Ringo » (« Una pistola per Ringo« ) où le réalisateur avait introduit beaucoup de comedia dell’arte dans son cinéma.
L’acteur Giuliano Gemma se révèlera une figure importante du western italien, et Fernando Sancho un méchant récurrent.
Quant à la beauté de Nieves Navarro elle traversera le paysage des westerns italiens puis des giallos (film noirs teintés d’horreur) et enfin des films érotiques des productions italiennes des années 1970.
Duccio Tessari a fait appel à Ennio Morricone pour signer la musique qui sans être de ses plus grandes colonne sonore (BOF en français) possède quelques mariachis sympathiques, et une marche funèbre magnifique.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
L’attaque finale de la demeure de Montgomery Brown par lui-même et les villageois. Un massacre jubilatoire.
L’ANECDOTE
Ce film n’est pas la suite de « Un pistolet pour Ringo » qui n’a ni le ton ni les personnages identiques. Une avalanche de westerns italiens ayant pour héros un dénommé Ringo découlera du succès des films de Duccio Tessari. Il en sera de même pour le « Django » de Sergio Corbucci qui subira la même chose en pire!