Synopsis
La mort de Francesco Rosi décédé ce samedi 10 janvier 2015 a été en partie occultée par l’attentat contre l’hebdomadaire satirique français « Charlie Hebdo », la traque des assassins et l’émoi national et international qui s’en est suivi.
Je rends donc hommage à cet immense cinéaste italien qui a tourné quelques grands films :
« Salvatore Giuliano » (1962), « Main basse sur la ville » (« Le mani sulla città« ) (1963), « Les hommes contre » (« Uomini contro« ) (1970), « L’affaire Mattei » (« Il caso Mattei« ) (1972), « Lucky Luciano » (1973), « Cadavres exquis » (« Cadaveri eccelenti« ) (1976), « Trois frères » (« Tre fratelli« ) (1981), « Carmen » (1984) et « Oublier Palerme » (« Dimenticare Palermo« ) (1990).
Le cinéaste a fait de la lutte centre la mafia le principal moteur de sa filmographie. Ce sujet brûlant pour ce natif napolitain lui a permis de tourner parmi les plus grands films politiques du XXème siècle.
Il est aussi un réalisateur qui a élevé au plus haut rang ce que l’on nomme les « films dossiers » qui incorporent dans le récit des images d’archives réelles.
Il a débuté par de la mise en scène au théâtre puis en tant qu’assistant réalisateur de Luchino Visconti, « La terre tremble » (« La terra trema« ) (1948) et « Senso » (1954) puis Luciano Emmer « Dimanche d’Août » (« Domenica d’agosto« ), « Le bigame » (« Il bigamo« ) (1955).
Pour ce dernier film il était aussi co-scénariste.
Sa carrière a été riche en récompenses : 10 Davide di Donatello, 3 Nastri d’argento, Une palme d’or (« L’affaire Mattei« ) (« Il caso Mattei« ) et 1 lion d’or (« Main basse sur la ville« ) (« Le mani sulla città« ) et bien d’autres prix internationaux à Berlin et Moscou.