Synopsis

Marseille, Lucas Scali, chef de la brigade de répression de trafic d’armes, rencontre un informateur qui lui signale que des serbes l’on contacté pour lui vendre des armes de guerre. Lucas Scali travaille en ce moment sur le vol en Serbie d’un stock d’armes de L’ONU. Ces armes servent à commettre des braquages de fourgons sanglants. En région parisienne, Julien Bass et sa brigade de répression du trafic de stupéfiants, arrêtent deux frères trafiquants avec un kilo de cocaïne sur eux. Mais il veut plus. Alors il en laisse un en liberté tandis qu’il met l’autre en prison. Mais chose étrange, il partage avec les membres de sa brigade, l’argent trouvé sur les deux malfrats. Scali lors d’une vérification de chargement d’un camion serbe de fruits et légumes sur l’autoroute qui monte à Paris, trouve des traces de drogue. Il décide de prendre contact avec sa fille à Paris dans la brigade de Julien Bass…

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CRITIQUE

Merci à Olivier Marchal d’avoir réorienté le cinéma policier, vers des récits plus noirs, plus nerveux et qui collent mieux à la réalité des faits criminels de nos jours. Il a montré la voie et c’est avec plaisir que l’on suit Pierre Jolivet (qui avec son film « Fred » (1997) montrait un bon savoir faire dans le thriller) emprunter le chemin tracé.
Effectivement le film policier ne perd rien de sa tension ni de son intérêt malgré un scénario alambiqué. Le fait de défaire la pelote de laine (l’intrigue) par les deux bouts ne facilite pas la compréhension. La seule chose que l’on puisse anticiper c’est que père et fille vont se retrouver pour le dénouement final.
Simon Michaël co-scénariste habituel de Pierre Jolivet et ce dernier, maintiennent une tension permanente au long du film. Le fait que les trafiquants soient des hommes ultra violents pour lesquels une vie humaine ne représente pas grand chose, font que chaque filature, chaque planque deviennent des moments intenses.

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La distribution du film est exemplaire. En tête Roschdy Zem habitué à travailler avec Pierre Jolivet (il est depuis 15 ans de quasiment tous les films). Marc Lavoine en ripou change de registre et cela lui va bien. La jeune Leïla Bekhti en rébellion contre ses parents et qui trempe dans les magouilles de son supérieur crève l’écran. Enfin Nicolas Marié dans le rôle du supérieur malmené par le héros du film assure la partie humoristique du film.
La musique du film est un peu le point faible du film. Rien de transcendant. Des rythmes passe-partout et maintes fois entendus dans des productions télévisuelles. Bof.

Ce film est recensé dans la page : LE FILM POLICIER ET LE THRILLER FRANÇAIS DE 1945 à 2015.

 

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le jeune inspecteur se retrouve seul en planque. Il trouve que le dépôt de fruits et légumes surveillé étrangement calme. Lorsqu’il va inspecter le dépôt, il tombe sur un serbe. La scène devient extrêmement dense car tout peut arriver.

L’ANECDOTE

Après « Fred » (1997), « Ma petite entreprise » (1999), « Filles uniques » (2003), « La très très grande entreprise » (2008) « Mains armées » est le cinquième film de collaboration entre Pierre Jolivet et Roschdy Zem.

NOTE : 15/20

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