SOLDAT BLEU
- Candice Bergen, Donald Pleasence, John Anderson, Jorge Rivero, Peter Strauss
- Ralph Nelson
- Buddy movie, Western
- 1970
- Soldier blue
- USA
- John Gay
- Roy Budd
Synopsis
Une escorte d’un transfert de fonds accompagne aussi une femme enlevée par les cheyennes durant deux ans et qui a fui. Ils se rendent à la garnison du XIème régiment de cavalerie du Colorado. Mais en chemin le convoi est attaqué par les cheyennes. La bataille est atroce seuls deux rescapés se sont extrait du champ de bataille Kathy Maribel « Creesta » Lee, la jeune femme et le soldat Honus Gent sans aucune expérience du terrain hostile des territoires indiens. L’entente entre Maribel et Honus n’est pas très cordiale alors qu’il s’agit pour eux de survivre…
CRITIQUE
Le film commence bien mal par une très mauvaise chanson illustrant le générique, heureusement celui-ci passé les choses s’améliorent. Nettement.
L’adaptation du roman de Theodore V. Olsen est une réussite. John Gay qui a participé aux écritures des films « Les quatre cavaliers de l’apocalypse » (1962) de Vincente Minnelli et « Les révoltés du Bounty » de Lewis Milestone en a écrit seul le scénario.
Maniant avec assez d’aisance le drame (et même l’horreur) et la comédie, on suit avec plaisir ces deux personnes qui n’ont rien en commun mais qui vont devoir se serrer les coudes s’ils veulent pouvoir envisager un futur.
Buddy movie sous forme de western, cette association entre un jeune inexpérimenté en quasi toute chose et une femme qui prend les décisions, est me semble-t-il assez innovante surtout dans ce genre.
Candice Bergen est superbe en femme de tête au langage peu châtié.
Peter Strauss m’a semblé est un peu pâlot au début du film. Mais j’ai compris plus avant que ceci était nécessaire pour la comédie.
C’est un western qui sort la même année que « Little Big Man » (1970) de Arthur Penn et qui dénonce les massacres indiens avec des méthodes ouvertement criminelles dans le but d’anéantir ces populations.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Le massacre final qui rappelle étrangement les méthodes nazies avec la population juive.
L’ANECDOTE
Ralph Nelson n’est pas à vraiment parler un réalisateur connu et reconnu du grand public. Il a pourtant réalisé une charmante comédie avec Cary Grant « Grand méchant loup appelle » (« Father goose« ) (1964) et un autre western avec Sidney Poitier et James Garner « La bataille de la vallée du diable » (1966).