JARDIN DU DIABLE (LE)

Synopsis

Années 1880 trois hommes Hooker, Fiske et Luke Daly passagers d’un bateau mis à quai pour avarie, boivent un verre au sud de la Californie. Leah Fuller, une femme entre dans la cantina. Contre forte rémunération en or, elle leur demande de l’aider à aller récupérer son mari coincé par un éboulement au fond d’une mine qui est à trois jours de chevauchées dans une contrée qu’elle seule connaît et réputée comme hostile en plein territoire indien, un quatrième personnage mexicain se joint au groupe…

CRITIQUE

Formidable film sur la force d’attraction de l’or.

La fascination qu’il a engendré dans ses années de conquête de l’ouest, créant des tensions entre prospecteurs, des rancunes et à l’origine de nombreuses morts violentes.

Ici Henry Hathaway filme un western sous forme d’un road movie (un aller-retour jusqu’à la mine où le mari cousu d’or est coincé et grièvement blessé). La tension monte au fur et à mesure que les hommes approchent de la mine d’autant que la femme du blessé devient elle aussi une proie pour ces hommes.

Scénario grandiose signé Fred Freiberger, William Tunberg et Frank Fenton.

Décors naturels magnifiques.

Et interprétation de Gary Cooper et Richard Widmark de grande classe.

La réalisation de Henry Hathaway et le montage au cordeau font monter la tension sans cesse.

Sans oublier la musique de Bernard Herrman toujours formidable.

Tout est là pour faire de ce western un modèle du genre, pour ne pas dire un classique.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La poursuite sur le chemin du retour dans les montagnes, du groupe par les indiens. Le sentier est étroit et la chute dans le ravin ne peut qu’être fatale. Suspens garanti.

L’ANECDOTE

Henry Hathaway (1898-1985) est un réalisateur prolifique qui a débuté dans les années 1930 et s’est spécialisé dans le film d’action (western, policier, guerre).

NOTE : 16/20