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Synopsis

Marseille début des années 1970, un policier rentre chez lui et est lâchement abattu. Au même moment à New York, Jimmy « Popeye » Doyle et Sonny « Cloudy » Russo deux inspecteurs des narcotics, après une journée de labeur, vont boire un verre dans une boite de Harlem. Ils remarquent à une table quelques anciens malfrats mais aussi un jeune italien qui distribue les billets de banques comme des prospectus. Ils décident de le filer. C’est ainsi qu’ils retombent sur un grossiste de la drogue et que par leur indic apprennent que la ville est à court d’héroïne mais que tout le monde de la came attend une grosse livraison. A Marseille, Alain Charnier ancien docker reconverti dans le trafic de drogue embauche un journaliste de télévision qui croule sous les dettes et qui accepte de passer de l’héroïne aux États-Unis…

CRITIQUE

Attention! Chef d’œuvre du polar!

Le film s’inspire du roman de Robin Moore lui-même inspiré d’un fait réel. Il a effectivement existé une filière française (certains diront corse) de trafic de drogue à la fin des années durant les années 1950-60 nommée par les américains « French connection ».
Les laboratoires français situés pour la plupart dans le sud de la France, transformaient la morphine-base en héroïne pure à 90%. Les meilleurs chimistes de ce secteur travaillaient pour ce réseau français.

Le film relate donc le démantèlement d’un réseau par l’acharnement de deux inspecteurs.
Le réalisateur a voulu donner un cachet d’authenticité à ses policiers et a fait appel à des flics réellement impliqués dans cette chasse à la « French connection ».

William Friedkin tourne son film comme un reportage et souvent caméra à l’épaule, les scènes de filatures sont nombreuses et montrent la difficulté pour un policier de travailler sans se faire repérer.
Bien entendu le film est célèbre pour sa course poursuite entre une voiture et un métro aérien. Course poursuite longue et haletante.

Gene Hackman en flic teigneux qui n’hésite pas à user de son flingue fait des merveilles.
Roy Scheider qui joue un flic plus posé se fait un peu piquer la vedette.
Quant à Fernando Rey en narcotrafiquant agile comme une anguille il est épatant.

La musique de Don Ellis épouse le film à merveille mais reste difficile à l’écoute sans les images.

 

Ce film au fil du temps est devenu un classique du polar et du cinéma.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Bien entendu la course poursuite entre « Popeye » Doyle et le tueur de la mafia française Pierre Nicoli, qui débute sur le toit d’un immeuble pour s’achever sur les marches qui mènent au métro aérien de Brooklyn. Et entre les deux une course poursuite voiture/métro vraiment incroyable de puissance.

rueducine.com-oscar1L’ANECDOTE

Le film reçoit 5 Oscars dont: Meilleur film, meilleur réalisateur pour William Friedkin, meilleur acteur pour Gene Hackman, meilleur scénario pour Ernest Tydiman, et meilleur montage.

NOTE : 17/20

Video & Photo

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