MISSION DU COMMANDANT LEX (LA)
- David Brian, Gary Cooper, Guinn "Big Boy" Williams, james Millican, Lon Chaney Jr., Paul Kelly, Philip Carey, Phyllis Thaxter
- André De Toth
- Western
- 1952
- Springfield rifle
- USA
- Charles Marquis Warren, Frank Davis
- Max Steiner
Synopsis
1862 Après la seconde bataille de Bull Run où le Nord a failli perdre la guerre, deux nécessité s’imposent: tout d’abord donner aux troupes un fusil plus rapide qui ne se charge plus par le canon, et un approvisionnement continuel de l’armée en chevaux frais. Dans un fort nordiste chargé d’approvisionner l’armée, le colonel Sharpe achète des chevaux et lorsqu’il en a suffisamment organise un passage de la montagne en convoi pour les céder sur le front. Mais ses convois se font régulièrement attaquer et les chevaux volés pour être revendus eu sudistes qui paient mieux. Le commandant Lex est un sudiste qui par loyauté s’est rallié au Nord. Mais se trouvant en infériorité numérique face aux pilleurs il décide de battre en retraite et d’abandonner les chevaux. Le capitaine Tennick lui reproche sa lâcheté et le fait traduire en cour martiale où il finit banni de l’armée…
CRITIQUE
Beau western de André De Toth.
Ce western offre de belles images de lever de soleil et de petite brume qui envahit le fort nordiste.
Le film est aussi une réussite sur le plan du scénario, qui introduit l’espionnage dans le genre du western.
Gary Cooper qui tourne ce film juste après « Le train sifflera trois fois » (« High noon« ) (1952) de Fred Zinneman. Se retrouve dans un rôle où une fois encore il est dans la majorité du film (excepté à la fin) seul et isolé au milieu de renégats et d’hommes favorables au Sud. Malgré ses 50 balais l’acteur américain fait une composition tout à fait exemplaire. Sa grande carcasse renvoie toujours une aura magique dans ses films.
Et le reste du casting David Brian, Paul Kelly, Lon Chaney Jr., Philip Carey et James Millican sont évidemment d’excellents sparring partners pour donner à la star toute sa place sur l’écran.
La faiblesse du film vient des scènes entre le héros et sa femme. Non pas que l’actrice Phyllis Thaxter fut mauvaise mais les scènes n’ont guère d’intérêt et créent un faux suspens.
La photographie d’Edwin B. DuPar est magnifique ainsi que la musique de Max Steiner. De la part de ce dernier on n’en attendait pas moins.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Le colonel félon quitte le fort au petit matin pour vivre ce qui sera sa dernière journée. Déjà les brumes du petit matin l’enveloppent. Superbes images.
L’ANECDOTE
Quand André De Toth tourne ce film il a tourné deux westerns « Le cavalier de la mort » (« Man in the saddle« ) (1951), « Les conquérants de Carson City » (« Carson city« ) (1952) et après ce film il a tourné « Le sabre et la flèche » (« Last of the comanches« ) (1953). Enchaînant ainsi 4 westerns dont il passe pour être un spécialiste sans faire partie des grands maîtres du genre.