Synopsis

Los Angeles années 1990, Lottie Mason est une flic qui travaille sous couverture en tant que prostituée pour permettre le démembrement de réseaux de prostitution et l’arrestation de consommateurs.
A New York une livraison de drogue finit en massacre. Un homme dénommé Peron qui était l’acheteur, tue les livreurs, ainsi que son associé. Puis il part pour L.A.
Dans la cité des anges, le District Attorney(D.A.) Stan Harris cherche à boucler un procès qui va démarrer d’ici quelques jours. Mais ses rares témoins meurent prématurément. Il cherche de nouveaux témoins…

CRITIQUE

Petit polar de consommation courante. Ni très bon, ni très mauvais. Et bénéficiant d’une belle photographie. Sondra Locke (1944-2018) signe son deuxième film après « Ratboy » (1986).

Le scénario est quelque peu prévisible, la fin un chouïa brumeuse (l’argent qui disparaît puis réapparaît). Mais on peut se laisser prendre notamment grâce à l’actrice principale.

Le polar repose sur les épaules de la très sensuelle Theresa Russell qui ne craint pas de se frotter à des rôles de femmes border line. Tout comme la réalisatrice lorsqu’elle tournait pour Clint Eastwood « L’épreuve de force » et « Le retour de l’inspecteur Harry« .
L’actrice assure crânement son rôle et maintient le spectateur dans l’histoire sans utiliser de scènes déshabillées. Un tour de force.
Jeff Fahey est quand même bien transparent dans son rôle de D.A.
George Dzundza en chef de police retors, harceleur et grande gueule relève la sauce.

Quant à la musique de Michel Colombier, elle se coule dans le moule hollywoodien du soundtrack de l’époque pour ce genre de production. Et elle est à l’image du film ni très bonne ni exécrable.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Lottie infiltre un gros bonnet de la drogue et se rend chez lui. Mais elle est reconnue. Cela tourne au massacre. D’autant que Lottie n’aime pas les petits calibres. Et elle fait des trous maousses dans les corps de ses adversaires surarmés.

L’ANECDOTE

Le film se fait plutôt étriller par la critique. Sondra Locke devra attendre 7 ans avant de retourner un film pour le cinéma en tant que réalisatrice.

NOTE : 12/20

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