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Synopsis

Années 1990 Michael J. « Jay » Cochran pilote d’avions dans l’armée de l’air prend sa retraite. Il se rend au Mexique à l’invitation de son ami Tiburon Mendez qui vient de lui offrir une paire de fusils italiens. Aux abords de l’hacienda il rencontre une superbe cavalière Miryea. La femme de Tiburon Mendez. Ce dernier est un chef de mafia mexicain entouré de nombreux gardes du corps. Cochran se prend tout de suite d’inimitié avec Cesar chef des garde du corps. Puis il rejoint Tiburon Mendez pour une partie de tennis. Enfin autour de la table Jay offre à son ami Tiburon une flying jacket. Mais la femme de Tiburon n’apparaît pas. Mendez la rejoint et fait la leçon à sa femme. Celle-ci lui réclame un enfant, en vain. Mendez ne veut pas que sa femme devienne difforme pour cause de maternité. Ce n’est que le soir au milieu d’invités que Miryea apparaît…

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CRITIQUE

Aucun doute nous sommes bien dans un film de Tony Scott (1944-2012).

La patte du réalisateur qui travaille aux Etats-Unis depuis son chef d’oeuvre « Les prédateurs » (« The hunger« ) (1983) est reconnaissable par ce goût des images avec filtres de couleurs, un genre de fascination pour la violence et un goût pour les bolides qu’ils soient aériens (ici un F14 Tomcat) ou terrestres. On peut reprocher au réalisateur ses images un peu trop léchées et pour ce film un quasi fétichisme des voilages. Il y en a partout, à force cela finit par irriter.

Cela dit l’efficacité du réalisateur est bien au rendez-vous et les scènes d’action sont vraiment réussies.
Jeffrey Allan Fiskin et Jim Harrison adaptent une nouvelle de ce dernier. On y retrouve cette contemplation des espaces.

Ici la photo est signée Jeffrey L. Kimball mais très influencée par l’esthétique publicitaire de Tony Scott. Elle n’en est pas moins remarquable.

La carrière de Kevin Costner depuis « Silverado » (1985) de Lawrence Kasdan est sur la pente ascendante. En trois films il va monter au firmament hollywoodien: « Les incorruptibles » (« The untouchables« ) (1985), « Jusqu’au bout du rêve » (« Field of dreams ») (1989) et la même année que « Revenge« , « Danse avec les loups » (‘ »Dance with wolwes« ) (1990) un western magnifique qu’il réalisera.

La musique de Jack Nitzsche n’est pas la plus grande réussite du film. Celle-ci est un brin sirupeuse.

 

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Si dans ce film l’acteur n’est pas très sollicité sur son jeu, en revanche ce rôle lui permet de quitter le statut de jeune premier, et s’engager dans les films de redresseur de torts.

Madeleine Stowe est elle aussi sur une carrière ascendante et « Revenge » est après « Etroite surveillance » (« Stakeout« ) (1987) (excellente comédie policière de John Badham) son deuxième rôle marquant. Ici elle est d’une beauté extraordinaire.
Quant à Anthony Quinn (1915-2001) il est en 1990 un des derniers vieux éléphants du Hollywood de l’après 1945. Il déroule sa fin de carrière pépère dans des seconds rôles où il aura tendance à jouer les mafieux, ou bien faire des apparitions de guest sûrement très rémunératrices. Ici  en vieux gangster mexicain il en impose. Il est même assez effrayant.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE 

Jay et Miryea sont dans un coin du désert où l’ancien pilote a bâti son foyer. Quand venus de nulle part les hommes de main de Tiburon abattent le chien et se ruent sur eux dans un déchaînement de violence. Scène très forte même si elle était attendue car elle succède à un passage romantique et par sa conception : On ne voit pas la progression des méchants de l’extérieur vers la maison. Lorsqu’on les voit ils sont déjà dans la maison entrain de massacrer le couple.

L’ANECDOTE

Lors de sa sortie le film a été fraîchement accueilli par la critique. le public a été plus indulgent et en a fait un succès.

NOTE : 12/20

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