STARMAN

Synopsis

1977 les habitants de la planète terre envoient une sonde dans l’infini de l’espace invitant toute vie extraterrestre à venir les visiter. 1984 une capsule extraterrestre approche de la terre. La capsule est abattue par l’armée de l’air américaine. Et tombe en pleine nuit non loin de la maison de Jenny Hayden, jeune veuve.L’extra-terrestre qui évolue sous forme de boule d’énergie, pénètre dans la maison de Jenny et apercevant une photo du défunt mari et trouvant dans un album photo une mèche de cheveux, l’inconnu de l’espace prend l’aspect physique du mari de Jenny Hayden. mais déjà les autorités fédérales sont aux trousses du visiteur. Il prend Jenny avec lui et tous deux partent en voiture direction l’Arizona…

CRITIQUE

Rien de génial, mais rien d’indigne non plus.

Juste 1h50 de pur entertainment sur fond de romance entre un extraterrestre et une terrienne.
Le film a un peu vieilli plus sur le traitement du sujet ainsi que sur les effets spéciaux peu usités (début et fin de film). Cependant le spectacle reste agréable à regarder.

Le scénario est un peu enfantin et naïf c’est reposant, c’est tout de même moins bêta et irritant que « E.T. L’extra terrestre » (« E.T. the Extra Terrestrial« ) (1982) de Steven Spielberg.

Pour le spécialiste du film d’horreur qu’est John Carpenter « Fog » (1980), « The thing » (1982), « Christine » (1983) s’offre avec « Starman » une petite pause récréative.
John Carpenter déploie une réalisation discrète et prend véritablement le parti pris du film romantique.

Jeff Bridges (acteur que j’aime beaucoup) n’est pas au top dans ce genre. Karen Allen y est plus affûtée.

La musique de Jack Nitzsche n’a carrément aucun intérêt.

LA SCÈNE D‘ANTHOLOGIE

Le scientifique Mark Shermin après avoir rencontré l’extra-terrestre et Jenny Hayden, les laisse partir vers leur destin. A la grande fureur du très sécuritaire George Fox. Le scientifique crache la fumée de son cigare au visage de Fox. Simple, efficace et jubilatoire.

L’ANECDOTE

Jeff Bridges nommé aux Oscar s’incline face à Francis Murray Abraham récompensé de la statuette pour son interprétation dans « Amadeus » (1984) de Milos Forman.

NOTE : 12/20