ON NE VIT QUE DEUX FOIS
- Ako Wakabayashi, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Donald Pleasence, Karin Dor, Lois Maxwell, Mie Hama, Sean Connery, Teru Shimada, Tetsurô Tanba
- Lewis Gilbert
- Aventures, Espionnage
- 1967
- You only live twice
- Grande Bretagne
- Harold Jack Bloom, Roald Dahl
- John Barry
Synopsis
Le MI6 organise la mort de son agent secret 007 à Hong Kong. Pendant ce temps dans l’espace les Etats-Unis viennent de perdre une capsule spatiale avec deux hommes à bord. Les Etats-Unis soupçonnent l’Union Soviétique. Le monde frôle la guerre mondiale. L’Angleterre pense que l’engin qui a fait disparaître la capsule américaine provient du Japon. James Bond prend contact avec Henderson un agent qui lui confirme les soupçons du MI6. Henderson est éliminé sous ses yeux. Sous l’identité d’un businessman il part enquêter et prend contact avec la société Osato susceptible de fournir du carburant pour lancer des engins spatiaux…
CRITIQUE
La saga commence à partir de ce film à privilégier le spectacle au scénario.
Effectivement le pré-générique débute part une fausse mort de l’agent secret britannique. Mais on n’en comprend pas vraiment les motivations. Ensuite la fusée avaleuse de capsules spatiales j’ai personnellement du mal à le digérer.
Les méchants sont très peu présents à l’écran par rapport aux épisodes précédents et cela enlève du piment au film. Le visage de Blofeld n’apparaît que quelques petites minutes avant la fin du film.
Mais il faut dire que côté spectacle le film est bel et bien présent. Si la poursuite en voiture est un peu banale, la bataille d’hélicoptères est elle, un must du genre.
Parfois le film patine un peu notamment lors du stage chez les ninjas. C’est un peu folklo et too much. D’autant que l’assault final se fait au fusil automatique et à la grenade. Et le déguisement de James Bond en japonais est franchement raté et ridicule.
Le film vaut le détour pour son immense repère de Blofeld et base de lancement de la fusée prédatrice.
Même la musique de John Barry est un ton en dessous. La chanson générique entonnée par Nancy Sinatra sauve le soundtrack.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
James Bond réclame l’aide de « Little Nellie ». Belle surprise c’est un petit hélicoptère monté en kit. Son utilisation dans une bataille aérienne est spectaculaire.
L’ANECDOTE
Sean Connery dont le contrat s’achève ne trouve pas d’accord financier avec les producteurs Harry Saltzman et Albert R. Broccoli. Il quitte donc la saga et sera absent au prochain film « Au service secret de sa Majesté » (« On her Majesty’s secret service« ).
NOTE : 11/20