Synopsis
Sur la route entre Nice et Monaco, le chorégraphe Evan Evans fait la loi sur la route. C’est bien simple il veut et doit être le premier. Arrivé à Monaco il entre dans une salle de spectacle où sa troupe de danseuse est en pleine répétition. Mais il décide de changer sa musique pour aller vers un aspect plus pop.
Evan Evans est cependant intransigeant sur deux choses : Ses danseuses ne doivent pas avoir de relations amoureuses avec des hommes, et elles doivent suivre un régime draconien avec passage obligé sur la balance. L’une d’entre elle est priée de quitter la troupe pour ne pas avoir respecté le première règle. Mais les filles s’ingénient à détourner le règlement…
CRITIQUE
Petit échauffement pour Louis de Funès avant « Les aventures de Rabbi Jacob » (1973) de Gérard Oury.
Dans ce film le comique français danse et chante (assez mal d’ailleurs). Le film vaut avant tout pour ses couleurs pop et quelques furtives images inspirées du travail de Andy Warhol. Avec un passage d’inspiration japonaise original.
Le problème du film est que Louis de Funès n’a pas de véritable partenaire en face de lui. Son fils Olivier ne fait franchement pas l’affaire en tant que comédien. Certes Paul Préboist arrive à lui donner la réplique mais son rôle est tardif et peu étendu.
Dommage que Louis de Funès se soit trouvé trop souvent dans des productions peu ambitieuses et qui ne tournaient que par son talent.
Louis de Funès porte la machine à lui tout seul.
Le scénario est quand même assez mince et pour que le film dure 90 minutes, on n’hésite pas alors à faire du remplissage avec des des chorégraphies qui sont loin de rivaliser avec les chorégraphies hollywoodiennes bien plus spectaculaires.
La musique de François de Roubaix s’inscrit dans une vogue pop easy leastening punchy mais pas très intéressante.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Le directeur de l’hôtel donne à Evan Evans le pot de chambre qu’il lui a réclamé. Il est un peu grand. Evan Evans le scrute avec minutie, imité par le directeur de l’hôtel intrigué. Belle scène muette.
L’ANECDOTE
Olivier de Funès s’est reconverti dans le pilotage d’avions de grandes lignes. Et c’est tant mieux pour le septième art.