FURIA A BAHIA POUR OSS 117
- Annie Anderson, François Maistre, Frederick Stafford, Jacques Riberolles, Mylène Demongeot, Perrette Pradier, Raymond Pellegrin
- André Hunebelle
- Espionnage
- 1965
- France, Italie, Brésil
- André Hunebelle, Jean Halain, Pierre Foucaud
- Michel Magne
Synopsis
Hubert Bonisseur de la Bath passe des vacances au ski. Quand un homme lui rentre dedans. Il s’agit d’un membre de L’Office of Strategics Services (OSS) qui prend ainsi contact avec lui pour lui donner rendez-vous dans sa chambre d’hôtel. Là l’homme lui montre des films d’actualités où l’on voit des militaires et des politiques américains mourir assassinés par des terroristes kamikazes. L’OSS pense qu’il s’agit de personnes droguées et non consentantes qui se sacrifient pour une cause qui leur est étrangère. 117 est envoyé à Rio de Janeiro…
CRITIQUE
4ème aventure cinématographique de l’agent américain.
Le 3ème réalisé par André Hunebelle. Spécialiste du film populaire par les comédies et le genre Cape et épée. Avec OSS 117 il explore l’espionnage. Les aventures de « James Bond contre Dr No » et son succès planétaire, relancent le personnage inauguré en 1957 par le réalisateur Jean Sacha.
C’est l’acteur Frederick Stafford qui endosse le personnage après Ivan Desny et Kerwin Mathews. Il n’a pas le charisme de Kerwin Mathews encore moins celui de Sean Connery. Et son aisance dans les scènes d’action est toute relative.
Le scénario issu du roman de Jean Bruce ne fait pas des étincelles.
Je ne sais si l’intention des producteurs était de concurrencer l’agent secret britannique, en tous les cas les moyens financiers ne sont pas à la hauteur, et si le spectacle est bon enfant cela manque de tonus et de vraisemblance dans les scènes d’action. Quand un dépôt de munition saute on ne peut pas dire que les dégâts soient conséquents!
André Hunebelle par sa réalisation et son montage resserre le plus possible l’action, mais cela reste un cinéma à la papa très daté.
Mylène Demongeot joue les utilités blondes et Raymond Pellegrin ne semble pas très à l’aise dans son personnage mi-gentil, mi-méchant.
Il faut cependant noter la très bonne musique signée Michel Magne qui nous régale de quelques bossa novas et sambas remarquables. Le meilleur du film.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La première bagarre à main nue sur le port de Rio. C’est mollasson, les coups sont téléphonés, la scène s’étire en longueur. C’est ainsi tout au long du film.
L’ANECDOTE
Dans le film le spectateur peut y voir Dominique Zardi (1930-2009), grand second rôle dans les films policiers. plus de 300 films (source IMDB). Une vraie (sale) gueule du cinéma français, notamment appréciée par Jean-Pierre Mocky et Claude Chabrol qui se délectaient de sa présence dans leurs films.