Synopsis

New York fin des années 1970, Joe Gideon (Bob Fosse) est un chorégraphe metteur en scène qui a les journées longues. Il doit monter un nouveau show sur Broadway et monter son dernier film. De plus c’est un coureur de jupon pour qui le sexe est une façon de se sentir vivant. Chaque matin il revit à coup d’Aspirine, de Visine (gouttes oculaires), et de Dexedrine qu’il prend après sa douche sur fond musical de Vivaldi cérémonie quotidienne qui s’achève par Gideon revenu d’un échange verbal avec un ange, par un inébranlable « It’s show time folks! » devant sa glace…

rueducine.com-que-le-spectacle-commence-poster (5)

CRITIQUE

Bob Fosse se regarde le nombril et l’expose au monde entier dans ce film.
La bonne question est : Cala a-t-il un quelconque intérêt?
Disons le tout net : guère!

D’autant qu’il se complaît dans la description minutieuse de ses soucis de junkie et de cardiaque. La fin du film dure une éternité, dans un décor métallique et assez affreux dont on raffolait dans cette fin des années 1970 début 80.

rueducine.com-oscar1Et comme le mauvais goût était général à l’époque le film a reçu l’Oscar des meilleurs décors!
Outre celui des meilleurs costumes, de la meilleur musique et du meilleur montage.

Je n’oublie pas la palme d’or ex-aequo avec « Kagemusha, l’ombre du guerrier » (« 影武者« ) (1980) d’Akira Kurosawa.rueducine.com-palme-d-or
Le film est donc une tragi-comédie musicale sur un chorégraphe qui monte un film sur un comique de stand-up controversé; en l’occurrence il fait référence à « Lenny » (1974).
Et qui en même temps monte à Broadway un spectacle musical dont les chorégraphies sont très connotées sexuellement. Ce qui refroidit singulièrement les producteurs qui craignent de s’embarquer dans un spectacle qui va droit au bide.

rueducine.com-que-le-spectacle-commence-poster (6)
Bob Fosse convoque pour ce film sa mère Gwen Verdon,  son ex-femme Leland Palmer et sa compagne du moment Ann Reinking. Ce sont ces deux dernières ainsi que la petite Erzsébet Földi et Deborah Geffener qui finalement haussent le niveau du film par leur prestation artistique au milieu d’une réalisation brouillonne et égocentrique.

Le rôle de l’ange de la mort dévolu à Jessica Lange est superfétatoire et plombe le film.

Roy Scheider s’en sort plutôt bien dans ce personnage de Gideon-Fosse. Il arrive à rendre sympathique un personnage qui semble l’être assez peu.

Si la musique de Ralph Burns est au niveau de l’attente pour un spectacle musical, les chorégraphies sont une grosse déception. Peu imaginatives, mollassonnes, et de mauvais goût, elles achèvent de mettre à bas une entreprise déjà mal embarquée.

La chanson « On Broadway » de George Benson tirera son épingle du jeu dans les charts mondiaux.

 

rueducine.com-que-le-spectacle-commence-poster (4)

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

La répétition des réveils de Joe Gideon sur la musique de Vivaldi avec Aspirine, Visine et Dexedrine en guise de petit déj.

L’ANECDOTE

Roy Scheider quitte la production de « Voyage au bout de l’enfer » (« The deer hunter« ) (1978) et remplace au pied levé Richard Dreyfuss qui jette l’éponge après quelques répétitions.

NOTE : 11/20

Video & Photo

1 videos 6 photos

Write a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *