DAHLIA NOIR (LE)
- Aaron Eckhart, Fiona Shaw, Hilary Swank, John Kavanagh, Josh Hartnett, Mia Kirshner, Mike Starr, Patrick Fisher, Scarlett Johansson
- Brian De Palma
- Film noir, Policier
- 2006
- The black dahlia
- USA
- Josh Friedman
- Mark Isham
Synopsis
Alors que les inspecteurs Blanchard et Bleichert, lors d’une filature sont pris dans un échange de coups de feu, qui donnera la mort de plusieurs suspects, de l’autre côté du pâté de maison la police découvre le cadavre mutilé d’Elizabeth Short, une jeune femme qui cherchait à devenir une actrice et que la presse nommera « le dahlia noir ». Bleichert et Blanchard mènent l’enquête. Mais les pistes sont rares. Bleichert suit celle d’une boite lesbienne où il rencontre Madeleine Linscott fille d’un riche promoteur. Elle a bien connu Elizabeth car elle lui ressemblait comme un sosie. Blanchard de son côté est obnubilé par le cas, et ne réagit plus en policier…
CRITIQUE
On a connu Brian De Palma plus inspiré.
On ne peut lui imputer la complexité de l’histoire qui est la signature de James Ellroy le flamboyant romancier des turpitudes de L.A. (de la corruption des mœurs des riches à celle de la police).
Selon moi le gros problème du film est dans son casting. Si Aaron Eckhart est plutôt bon, Josh Hartnett n’est pas du tout à la hauteur de son personnage. Le costume est bien trop large pour ses petites épaules et il est totalement non crédible.
De même Fiona Shaw sur-joue la folie et l’alcoolisme cela en devient gênant d’autant que c’est au moment de la révélation finale et donc on en perd le fil de l’histoire.
En revanche mention spéciale pour Hilary Swank une fois de plus magnifique.
Donc un film bancal à cause de son casting. Dommage. Car l’histoire est passionnante et la reconstitution des années 1940 somptueuse.
Avec une belle photographie signée Vilmos Zsigmond (1930-2016) qui avait travaillé pour Brian de Palma sur « Le bûcher des vanités » (1990).
En dépit des atours du film noir, la mayonnaise ne prend pas.
Le film est pollué par la musique de Mark Isham. La musique en elle même n’est pas détestable, mais elle est omniprésente et pas toujours à bon escient.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Scène d’explication finale entre Bleichert et Madeleine. Hilary Swank vénéneuse à souhait.
L’ANECDOTE
Dans le film on voit les essais d’Elizabeth Short pour un réalisateur un peu véreux et libidineux. C’est Brian De Palma qui donne sa voix au réalisateur.