AUSSI PROFOND QUE L’OCÉAN
- John Kapelos, Jonathan Jackson, Michelle Pfeiffer, Ryan Merriman, Treat Williams, Whoopi Goldberg
- Ulu Grosbard
- Comédie dramatique, Policier
- 1999
- The deep end of the ocean
- USA
- Stephen Schiff
- Elmer Bernstein
Synopsis
Chicago fin des années 1990, dans la salle de réception bondée d’un hôtel dans lequel a lieu une réunion d’anciennes élèves, Beth Cappadora est venue avec ses enfants. Vincent l’aîné et Ben ainsi que la dernière encore nourrisson. Beth doit se rendre à la réception de l’hôtel et confie Ben à Vincent. Mais quand après plusieurs minutes elle rejoint ses enfants, Ben a disparu. Les recherches commencent à s’organiser mais après plusieurs heures, aucune nouvelles de Ben…
CRITIQUE
Ce film est tiré d’un best-seller sorti en 1996. Sorte de phénomène de librairie qui truste les têtes de gondoles pendant quasiment six mois, et qui fait pleurer les chaumières américaines. L’adaptation cinématographique était déjà programmé alors que les épreuves n’étaient pas encore tirées.
N’ayant pas lu le livre je ne peux juger son contenu; ayant vu le film je puis dire que c’est une belle guimauve écœurante et indigeste.
Le spectateur a bien du mal à compatir aux facéties du destin de la famille Cappadora et aux dommages collatéraux sur chaque membre de la famille.
Il faut dire le scénario n’y va pas avec le dos de la cuillère et n’hésite pas à en faire des tonnes sur les atermoiements des uns et des autres. Le film sombre alors dans le mélodrame, ce qui était dispensable.
Ulu Grosbard (1929-2012) qui avait tourné « Le récidiviste » (« Straight time« ) (1978) aurait pu faire mieux. Beaucoup mieux!
Je comprends que le sujet de l’enlèvement d’un enfant puis sa restitution aux parents neuf ans plus tard est un double chambardement, mais il est difficile d’adhérer à ce que nous proposent Stephen Schiff et Ulu Grosbard.
Si Michelle Pfeiffer s’en tire avec les honneurs, Treat Williams malgré tout le talent qu’on lui connaît a bien du mal avec son personnage, et le personnage de Whoopi Goldberg manque de scènes notamment au début du film pendant la phase d’enquête.
Les prestations des jeune Jonathan Jackson et Ryan Merriman sont par contre digne d’intérêt.
J’attendais un peu plus de la partition musicale de Elmer Bernstein capable de musique bien plus évocatrice et puissante. Ici il se contente de caresser les images.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
La sempiternelle scène de noël en famille qui finit inexorablement par une dispute.
L’ANECDOTE
Ultime film du réalisateur Ulu Grosbard qui n’en compte que 7 dans sa filmographie.
Navet: tu retrouves ton enfant qui t’a été volé et que tu doives le rendre à son kidnappeur! Seigneur!