Synopsis

Los Angeles, 1977, Holland March est un détective privé plutôt minable. Chargé par une vieille personne de retrouver sa nièce Misty Mountain. Mais celle-ci est décédée dans un accident automobile quelques jours auparavant. Or la tante prétend l’avoir vue vivante après l’accident. Holland March se met sur les traces d’une amie de Misty Mountain dénommée Amelia. Amelia contracte Jackson Healy un gros bras payé pour intimider les personnes. Healy se rend chez March et lui pète le bras droit comme avertissement de ne plus approcher la dite Amelia…

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CRITIQUE

On ne peut pas dire que Shane Black auteur-réalisateur me réjouisse à la hauteur de mes espérances. Je fondais pas mal d’espoir sur l’auteur de « L’arme fatale » (« Lethal weapon« ) (1987) de Richard Donner. « Kiss kiss bang bang » qu’il avait écrit et réalisé en 2005 m’avait laissé sérieusement sur ma faim. Guère de progrès avec « The nice guys« . Même sentiment de ni fait ni à faire.

Le duo Russell Crowe, Ryan Gosling ne fonctionne pas vraiment. Le buddy movie est franchement manqué. Les caractères des deux protagonistes n’étant pas suffisamment antagonistes.

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De plus si la fin du film est la plus réussie, quand enfin on comprend le rapport entre l’industrie du cinéma pornographique et celle de l’industrie automobile, on regrette que tout le film n’ait pas cette densité d’écriture.

Pendant la première heure les scènes s’enchaînent sans un grand sens du récit. Peut-être pour noyer le poisson et faire en sorte que le spectateur, s’aperçoive le plus tard possible que l’histoire est un peu cousue de fil blanc et au final assez prévisible.

Russell Crowe m’a paru tourner un brin en roue libre, et Ryan Gosling pas vraiment à l’aise dans la comédie.

La bande sonore qui réarrange certains tubes des années 1970 est elle aussi au final assez convenue.

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LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE 

March et Healy ont localisé les méchants et se rendent à l’appartement par l’ascenseur panoramique. En montant ils voient un homme tomber depuis l’étage où ils on logé ceux qu’ils recherchent. Ils redescendent illico sans demander leur reste…

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L’ANECDOTE

Shane Black qui a connu la gloire dès son premier scénario « L’arme fatale » (1987), lance l’histoire de « L’arme fatale 2 » (1989) autre carton au box office. Mais il écrit en 1991 « Le dernier samaritain » de Tony Scott qui ne rencontre pas le succès escompté, l’année suivante c’est au tour du film « Last action Hero » (1993) de ne pas rencontrer le public aux Etats-Unis. La catastrophe « Au revoir à jamais » (« The long kiss goodnight« ) (1996) de Renny Harlin va éloigner Shane Black de Hollywood pendant 10 années.

NOTE : 11/20

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