CHUTE DE LA MAISON BLANCHE (LA)

Synopsis

Camp David années 2010 il neige, et au soir de Noël le couple présidentiel avec leur enfant rentrent sur Washington. Mais en chemin un objet heurte le premier véhicule du cortège créant un carambolage en série sur la chaussée glissante. La voiture présidentielle a défoncé le parapet d’un pont et se trouve en équilibre précaire. L’agent Mike Banning n’a que le temps d’extraire le président de la voiture. Celle-ci chute et engloutit dans les eaux gelées la femme du chef de l’exécutif et un garde du corps. 18 mois plus tard l’agent Banning a été muté mais une sourde menace vole dans les cieux de la capitale fédérale…

CRITIQUE

Film pop corn à consommer sans trop se poser de questions: Les moyens mis à disposition des méchants sont assez invraisemblables, la musique du film est un ruissellement continue de patriotisme, et le discours final est toujours aussi lénifiant et bête à pleurer.

Cependant le fils spirituel de John MacLane (« Piège de cristal« ) déboule et sauve les Etats-Unis de malfaisants bridés. Nous retrouvons le pitch du film de John McTiernan. Un professionnel de la sécurité contre une horde de terroristes dans un lieu clos.

C’est marrant, distrayant et sans conséquence. Et voir la Maison Blanche mise sans dessus-dessous est une image (il faut l’avouer) assez frappante. Les effets numériques sont parfois réussis (les chutes des avions et des hélicoptères) parfois désastreux (la chute du drapeau américain dans les jardins).

Gerard Butler s’inscrit sur la liste des acteurs musclés voués à sauver le monde tout au long de leur filmographie. Morgan Freeman prend l’oseille sans toutefois saboter son interprétation. Aaron Eckhart a bien du mal à se faire une place dans le film.

Quant a Antoine Fuqua il récite les recettes maintes fois ânonnées du film d’action ultra patriotique et c’est déjà pas mal.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE 

La première joute verbale entre le chef terroriste et Mike Banning.

L’ANECDOTE

La Maison Blanche et Pennsylvania avenue on été reconstitués en Louisiane. Le réalisateur souhaitait utiliser le moins possible d’effets numériques. Il y en a déjà beaucoup dans le film.

NOTE : 12/20