Synopsis
New York années 1930, Bobby s’ennuie et la perspective de reprendre la bijouterie familiale ne l’enchante guère. Ses parents décident de l’envoyer à Los Angeles où son oncle Phil est un des plus grands agents de stars à Hollywood. Mais l’oncle n’a que faire de ce gamin et pendant trois semaines fait tout pour l’éviter…
CRITIQUE
Passé la surprise des magnifiques décors des années 1930 et de la somptueuse photographie signée Vittorio Storaro, qui éblouissent les 10 premières minutes, on ne peut pas dire que ce soit du grand Woody Allen. Cette histoire d’amour entre un jeune juif New Yorkais venu trouver du travail à Los Angeles, et la secrétaire d’un agent de stars hollywoodiennes, n’est guère passionnante.
Même les dialogues, sa signature la plus prestigieuse ne sont pas vraiment réussis. De plus il ajoute une voix off qui au final alourdit plus le récit qu’elle ne le sert.
Les deux acteurs principaux sont plutôt à leur place mais il leur manque une histoire un peu plus forte à servir.
Bien entendu la musique qui accompagne le film avec des standards de jazz est toujours aussi bien traitée par le réalisateur qui en ce domine n’a de leçon à recevoir de personne.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Phil Stern vient voir son ancienne secrétaire devenue vestiaire dans un club. Leur conversation est sans cesse interrompue par les personnes entrant ou sortant du club. Sur fond de « El manisero ». Bonne scène comique.
L’ANECDOTE
C’est Bruce Willis qui devait interpréter le rôle de l’oncle de Bobby. Mais au bout d’une demi semaine de tournage, il quitte le film pour les répétitions de la pièce de théâtre « Misery ». Steve Carell endosse alors le rôle de l’oncle Phil.