Synopsis
Une ville du nord de la France, Caroline est mariée à Philippe. Tous deux sont dentistes. Caroline vient de prendre sa retraite, ce que Philippe se refuse à faire pour le moment. Les filles de caroline ont offert un abonnement pour participer à des ateliers d’une association. Mais Caroline a bien du mal à s’intégrer et le premier cours de théâtre est catastrophique. Elle persévère avec un cours d’informatique. Julien, la bonne trentaine anime la session, et ayant appris qu’elle était dentiste, lui demande si elle peut lui pratiquer des soins…
CRITIQUE
Marion Vernoux filme une retraitée des années 2010 avec encore une belle espérance de vie. Et une recherche de nouvelles sensations que peut lui amener son nouveau statut social. D’autant qu’elle est aisée financièrement, et plutôt privilégiée.
Mais elle filme aussi une femme qui se rebelle face à son couple qui s’éteint peu à peu. Qui a envie de voir d’autres personnes que les éternels collègues et leurs discours compassés. Et c’est l’aspect réussi du film.
Le personnage de Caroline porté par une Fanny Ardant lumineuse irradie sur un scénario assez bateau.
La distribution masculine, Laurent Lafitte et Patrick Chesnais, est aussi à la hauteur. Mais c’est Fanny Ardant qui porte le film sur ses épaules. Elle est de tous les plans ou presque.
Et sa Caroline est magnifique.
Reste que l’histoire n’est franchement pas originale. Et les scènes avec les membres de l’association « Les beaux jours » du remplissage sans réel intérêt.
LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE
Caroline vient de larguer Julien et se retrouve paumée dans un hôtel à petit tarif. Elle a appelé son mari. Philipe et Caroline devant un distributeur de confiserie se ré-apprivoise.
L’ANECDOTE
Le film est l’adaptation d’un roman écrit par Fanny Chesnel. Cette dernière collabore au scénario et a même un petit rôle de guide touristique qui s’époumone.
NOTE : 13/20
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