MEURTRE A LA MAISON BLANCHE

Synopsis

Washington, une jeune femme est découverte assassinée dans les toilettes publiques de la Maison Blanche. L’inspecteur Harlan Regis de la police criminelle est envoyé sur les lieux. Mais les services secrets déjà sur place semblent chercher à brouiller les pistes. Regis a pour contact Nina Chance des services secrets. Très vite ils s’aperçoivent que la jeune femme assassinée était la maîtresse du fils du Président…

CRITIQUE

Encore un film qui met en scène la Maison Blanche et son personnel. Les films qui tournent autour du Président et de la Maison Blanche sont des friandises pour les américains qui raffolent de ce genre d’histoire.
Ce n’est pas le plus réussi. Ce n’est pas non plus un navet.

Film pop corn « Meurtre à la maison blanche » fait fi des invraisemblances, mais teste malgré tout accrocheur. C’est la force hollywoodienne.

Wesley Snipes plus sobre qu’à l’habitude tient bien son rôle de flic que l’on cherche à manipuler. Diane Lane parvient à tirer son épingle du jeu. C’est déjà bien.

Le film a quelques accents paranoïaques. Mais nous sommes loin de « Conversation secrète » (1974) ou « A cause d’un assassinat » (1974) deux chef d’oeuvre du genre. Ou même dans un genre plus grand public « Ennemi d’Etat » (1998) de Tony Scott.

L’obscur Dwight H. Little signe donc un film impersonnel mais suffisamment efficace pour satisfaire l’amateur de films d’action.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

L’inspecteur Regis Harlan se fait prendre à partie par une des locataires de son immeuble. En effet il est chargé par l’assemblée des locataires de son immeuble de stopper le procédé d’expulsion qui les concerne tous. Scène assez surprenante dans laquelle Wesley Snipes (dont les personnages qu’il interprète n’ont en général pas leur langue dans la poche) se fait rabrouer sans moufter.

L’ANECDOTE

Le film sorti en Europe n’a guère rencontré de succès.

NOTE : 11/20