BRIO (LE)

Synopsis

Années 2010, Paris Université Panthéon-Assas, Neïla Salah arrive en retard lors d’un cours en amphithéâtre du professeur Pierre Mazard.  Celui-ci interrompt son cours pour interpeller l’étudiante mêlant provocations racistes et de classe sociale. Le lendemain le professeur est convoqué par le Président de l’Université qui a reçu une séquence filmée de l’altercation. Il lui apprend qu’il sera convoqué pour une sanction disciplinaire, mais que s’il forme la jeune étudiante pour le concours d’éloquence à laquelle participe chaque année l’Université il aura un regard bienveillant de ses juges…

CRITIQUE

Dans un cadre ultra balisé qui emprunte à la comédie sentimentale, (première rencontre houleuse, deuxième rencontre plus apaisée, séduction, crise, retrouvailles) Yvan Attal tourne une comédie certes sans surprise (si ce n’est Camélia Jordana) mais cependant très agréable à suivre.
Rien de révolutionnaire ni même d’innovant, mais Attal récite son cinéma avec application et talent.
Il soigne la qualité de son image et ses décors naturels sont contrastés entre cité de banlieue et bibliothèque universitaire, amphithéâtre et palais de justice de Paris.
Il met en valeur ses deux interprètes principaux qui eux aussi font de leur mieux, et c’est très bien.

Les deux sujet de fond du film, l’éloquence et l’ascenseur social pour les habitants des quartiers défavorisés sont plutôt bien traités même si le spectateur aurait apprécié d’entrer un peu plus en profondeur dans les techniques d’éloquence.

Nous passerons sur la musique de Michael Brook qui n’a aucun intérêt. 

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Neïla retrouve Mounir sur le parvis de sa cité. Il est avec ses potes. Neïla profite des techniques d’éloquence que lui inculque Pierre Mazard Pour pousser Mounir à lui dire qu’il l’aime. Belle scène.

L’ANECDOTE

Camélia Jordana reçoit le César de la meilleure espoir féminin.

NOTE : 13/20