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Synopsis

Bourgogne 1809, Le capitaine des hussards Charles-Grégoire Neuville vient demander la main de Pauline Beaugrand. La sœur de Pauline, Elisabeth ne voit pas d’un bon œil ce futur mariage. Mais à peine la demande faite à la famille, le capitaine doit rejoindre les armées de Napoléon en Autriche. Il promet à sa fiancée de lui écrire tous les jours. Mais les lettres ne viennent jamais, Pauline dépérit de jour en jour. Pour sauver sa sœur Elisabeth se substitue à Neuville et lui écrit les lettres tant attendues…

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CRITIQUE

Une comédie française bien écrite de bout en bout, avec des dialogues brillants, très bien interprétée, et soigneusement réalisée. Cela vous dit? Eh bien « Le retour du héros » coche parfaitement ces quatre cases.
Une comédie pas franchouillarde pour un sous, ambitieuse (car elle fait référence à une bataille napoléonienne) et en costume. La comédie est tirée vers le haut. On pense alors aux comédies de Philippe Du Broca.

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Les deux interprètes principaux sont excellents. Jean Dujardin alterne les scènes de flamboyance et de poltronerie,  (un peu façon Jean-Paul Belmondo dans ses belles années comme dans « Le magnifique »  (1973) de… Philippe du Broca) et parvient aussi à émouvoir, notamment lors de la scène où il raconte la charge des hussards sous les coups de l’artillerie ennemie lors de la bataille d’Essling.

Mélanie Laurent est elle aussi superbe. Son jeu alterne entre raison et caprice.

Laurent Tirard qui jusque là avait tourné un « Molière » (2007) assez médiocre, deux films basés sur le petit Nicolas de Sempé et Goscinny et destinés à un public assez jeune, le très mauvais « Astérix & Obélix: Au service de sa Majesté » (2012) ainsi que la comédie romantique pas terrible terrible « Un homme à la hauteur » (2016) se révèle enfin.

A noter la très bonne musique de Mathieu Lamboley qui par petites touches rappelle la musique d’Ennio Morricone comme la présence du clavecin, de sifflets et de chœurs façon Alessandro Alessandroni.

LA SCÈNE D’ANTHOLOGIE

Le capitaine Neuville pleutre et déserteur raconte la bataille d’Essling telle qu’il l’a vécue. Une belle parenthèse doublement dramatique. De par le récit et de par la conséquence du récit qui peut le mener au peloton d’exécution. Jean Dujardin grandiose.

L’ANECDOTE

Le film est plutôt un échec public. C’est fort dommage!

NOTE : 16/20

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